La Wilaya
Elle est limitée :
- Au Nord par les Wilayas de Sétif, Bordj Bou-Arréridj et Bouira.
- A l’Est par la Wilaya de Batna.
- Au Sud-Est par la Wilaya de Biskra.
- A l’Ouest par la Wilaya de Médéa.
- Au Sud par la Wilaya de Djelfa.
Elle se compose de 47 Communes et 15 Dairates.
Sa position géographique fait que sa vocation principale demeure l’agro-pastoralisme tributaire d’une pluviométrie malheureusement faible et irrégulière ne dépassant pas les 250 mm par an.
Elle dispose de potentialités qui, judicieusement utilisées, peuvent faciliter son développement, dont :
- La surface agricole utile est de l’ordre de 277 592 ha soit 15,25 % du territoire de la Wilaya.
- Une production agricole diversifiée.
- Un cheptel important de plus 1 810 140 têtes, dont 1 630 000 ovins.
- Un important réseau routier de 4033,46 Kms, dont 924.16 Kms de routes nationales, ce qui place la Wilaya en cinquième position des Wilayate du nord en matière de consistance du réseau.
- Un aéroport.
- Des dessertes ferroviaires Ain-Touta / M’Sila et M’Sila Bordj Bou-Arréridj, en plus du projet de la ligne M’Sila / Boughezoul en voie de réalisation, retenu dans le cadre du programme des hauts plateaux.
- L‘université de M’sila compte 7 facultés et deux (02) instituts, qui accueille 28.535 étudiants en graduation dont 15.232 filles
- Une cimenterie en exploitation d’une capacité de 4.500.000 tonnes/an.
- Des gisements miniers et des potentialités de sous-sols importants, tels que le sable, le calcaire, l’argile, les agrégats, faisant de M’sila un pôle par excellence de matériaux de construction.
- Une centrale électrique importante d’une capacité de 880 Mégawatts.
- il existe actuellement 02 zones industrielles (M’sila et Draâ El Hadja pour une superficie totale de 241,08 ha , qui attendent de recevoir les futures unités dans le cadre de l’investissement privé.
- L’existence de multiples sites touristiques à valoriser (Kalaât Beni-Hammad, la ville de Bou-Saâda, etc.).
Toutefois, l’exploitation de ces potentialités est confrontée à certaines contraintes dues à des facteurs naturels qui compliquent la mise en œuvre des projets de développement. Ces contraintes s’articulent principalement autour des points suivants :
- Les aléas du climat, la désertification, une pluviométrie faible, irrégulière et inégalement répartie, auxquels il faut ajouter le rabattement des nappes phréatiques et la mauvaise qualité de l’eau.
- Les inondations auxquelles est exposée la Wilaya car elle constitue un exutoire naturel aux oueds des Wilayas limitrophes.
- Le risque de pollution des nappes phréatiques en raison du rejet des eaux usées dans les oueds.
- La concentration de plus de 30% de la population dans trois grandes villes, à savoir : M’Sila, Bou-Saâda et Sidi Aissa. Le reste vit dans des zones éparses sur une superficie immense, ce qui engendre des surcoûts dans la réalisation des différents réseaux.
- La pauvreté des sols et la sécheresse facilitent l’avancée des dunes de sable, particulièrement dans la région du Sud.
En plus de ces contraintes naturelles; il est important de citer également que l’accroissement naturel de la population qui dépasse en moyenne 25 000 naissances/an conjugué aux effets de la stagnation économique induit par les évènements connus par le pays durant la décennie du terrorisme, a rendu la multiplication des besoins inéluctables. Aussi, le poids de ces deux éléments a poussé les pouvoirs publics à mettre en œuvre un programme d’investissement massif durant la période 1999-2009 et 2010-2014, et ce pour répondre aux besoins pressants et incompressibles des populations au niveau des différents secteurs.
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